Cela remonte à il y a de cela 2 semaines, 2 adolescentes de 13 ans, plutôt mentalement dérangés mais qui ne le laissait pas transparaitre, se scarifiaient les veines, l'une d'elle arborant un style gothique et répétant continuellement à son école, son désir macabre d'assassiner ses parents auprès de ses amis. Ensemble, ces 2 déboussolées prirent la décision de monter un plan machiavélique dans le but de décimer la famille de l'une d'entre elle. Le 28 mars 2014, le petit frère d'une des 2 ados est gravement blessé à la nuque, poignardé par une des 2 filles puis il est transporté à l'hôpital où ses jours ne sont plus en danger pendant que les 2 dégénérées sont alors interpellés. Les forces de l'ordre découvrent alors le plan d'assassinat que les 2 jeunes tarées esseyaient de mettre en oeuvre, à travers des conversations sms sur les téléphones mobiles des demoiselles maboules. Elles seront alors déférées devant le parquet pour répondre de leurs agissements et risquent la prison à perpèt'. On découvre plus tard, qu'elles étaient fans de mangas et notamment de Judge, un manga très cèlèbre de Yoshiki Tonogai parut aux éditions Ki-oon qui a sans doute servit d'inspiration aux 2 jeunes timbrés pour élaborer leur projet fou. Je ne vais pas résumé ici, ce manga (peut être le ferai-je plus tard dans un autre article). Depuis que la presse populaire s'est emparé de cette affaire, cette dernière met constament en avant le fait que les lectures des 2 jeunes débiles sont la source ou du moins l'élément déclencheur qui leur a fait prendre la décision de mettre à exécution leur plan. Et on en vient donc forcement à la conclusion suivante : les mangas sont et rendent violents, incitent au meurtre etc... au même titre que les jeux vidéos.
A ces conclusions hâtives et à la lecture des différents commentaires qu'a sucité cette affaire chez les différents internautes j'en retiens ces idées essentielles et fondamentales :
- déjà, c'est aux parents qu'incombe le devoir de se tenir au courant des lectures de leurs enfants et de manière plus générale, de toutes leurs activités et leurs fréquentations
- ensuite, c'est aux éditeurs de mieu mettre en avant le fait que certaines lectures soient déconseillés ou conseillées pour telle ou telle tranche d'âge, ou tel ou tel type d'individu
- puis la faute n'est pas à rejetter intégralement sur les mangas ou le manga Judge. C'est vrai que ce dernier est violent mais l'auteur, Yoshiki Tonogai a écrit ces histoires dans le but qu'elles soient lues et non mises en pratique, c'est le principe de toute oeuvre de fiction sinon on pourait dire aussi que tout est violent : séries télévisées, romans (policier), films, etc...donc le fait de s'inspirer d'une oeuvre de fiction pour mettre en pratique de tels actes de barbarisme ne peut relever que de la faiblesse psychique des 2 psychopates qui auraient du être suivies psychologiquement plus tôt afin d'éviter de tels drames
- Parents, éducateurs, psychologues, éditeurs, la lutte contre de tels agissements doit se faire à plusieurs niveaux et demande l'intervention de nombreux acteurs, chacun ayant une part de responsabilité égale. Tous doivent agir de concert, dans le même objectif, protéger et veiller à la sécurité de la population
Ici, on préfère donner la faute aux mangas au lieu d'avoir détecter plus tôt des troubles chez les 2 fillettes. Bref, on préfère donc chercher à mettre une cause sur un problème plutôt que de se remettre en question soi-même, un des plus grands maux dont souffre la société actuelle, je trouve. Et c'est bien dommage.Je rapelle que je ne dis pas tout ça en tant que fan et défenseur des mangas mais avant tout, en tant qu'esprit critique qui porte un regard un peu plus lointain sur les travers de la société. Donc à méditer...
Voila, c'est fini pour aujourd'hui, j'espère que ce sujet vous aura donné à réfléchir et à vous encourager dans la recherche de la vraie cause d'un problème et non celle qui vous arrange le plus. Oui, j'en profite pour être moralisateur mais quoi de mieu que d'avoir une pensée pédagogique dans ce blog, cela ne peut apporter que du bon. On se retrouve très prochainement pour toujours plus d'actus, d'ici là portez vous bien et à bientôt !
Tarplu'!
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